La CGT Magellium Artal relaie l’appel à soutien de la CGT Neuhauser daté de fin juin 2024
Nous apportons tout notre soutien au syndicat CGT et aux camarades grévistes de la société Neuhauser dans la situation exceptionnelle de répression patronale à laquelle ils font face. La CGT Magellium Artal s’est cotisée pour soutenir la caisse de grève et vous appelle à faire de même :
Lien vers la caisse de grève :
>> https://www.cotizup.com/pour-les-grevistes-et-ds-cgt <<
Force et solidarité avec @Portac57, la @CgtInvivo et les grévistes qui luttent contre la répression syndicale ✊ Faisons front pour la réintégration de Christian et l’annulation de toutes les mesures répressives menées contre les syndicalistes #StopDictaturePatronale
— CGT Magellium-Artal (@MagArtalCgt31) June 25, 2024
Pour suivre l’actualité de la mobilisation, consultez le compte X/Twitter de la CGT InVivo : https://x.com/cgtinvivo
Plus d’infos
La société Neuhauser, à Folschviller en Moselle est une boulangerie industrielle fournissant notamment Lidl. Neuhauser est une filiale d’InVivo, un géant de l’agro-industrie (GammVert, Jardiland etc) qui dépasse les 11 milliards d’euros de chiffre d’affaire.
Depuis 2024, le DRH Sébastien Graph s’est illustré par une radicalisation très forte sur les méthodes employées contre les salariés et en particulier contre la CGT et ses représentants syndicaux. Cela s’est notamment traduit, alors que les NAO s’apprêtaient à déboucher sur une grève pour des augmentations de salaire, à la mise à pied puis au licenciement pour faute de Christian Porta (délégué syndical CGT) pour motif qu’il harcèlerait la direction et les cadres de Neuhauser …
Tandis que le licenciement était invalidé par l’inspection du Travail et les tribunaux, suite à une bataille juridique de plusieurs semaines, le DRH n’a pas hésité à menacer d’attaquer l’État en justice ou encore à menacer les salariés de fermer l’entreprise (lock-out patronal, complètement illégal) si on l’empêchait de licencier Christian !
En parallèle le DRH a mis à pied 4 autres camarades CGT, fait intervenir vigiles et gendarmerie pour tenter d’empêcher l’accès au site à Christian puis à faire suivre ce dernier par un huissier de justice dans les locaux sur ses heures de travail. Le tribunal a contraint l’employeur à réintégrer Christian dans les effectifs, sous astreinte financière, et a interdit qu’il soit surveillé en permanence par l’huissier. Mais le DRH persiste et signe en faisant remettre à Christian, le jour de son retour, un nouveau courrier de licenciement, témoignant d’un acharnement d’une radicalité inouïe contre l’action syndicale ! Une nouvelle procédure en justice est en cours.
Les salariés de Neuhauser se sont illustrés par la solidarité dont ils ont fait preuve pour ne pas se laisser réduire à l’impuissance par la répression patronale et pour gagner cette lutte : assemblées générales, mise en place d’un comité de grève, débrayages quotidiens, bataille sur les réseaux sociaux et dans les médias, la lutte de Christian Porta et de ses camarades est maintenant connue largement. Elle a notamment reçu le soutien de Sophie Binet, a été portée jusqu’à l’assemblée nationale et a donné lieu à des campagnes et actions particulièrement relayées sur les réseaux sociaux via les hashtags #StopDictaturePatronale et #InvivoAntiEcolo
Face à l’acharnement du groupe Invivo contre Christian, les salariés de Neuhauser ont besoin de soutien !
Au-delà de leur situation particulière, c’est tout le mouvement ouvrier et l’action syndicale qui sont ici en danger. Une victoire de la direction pourrait servir d’exemple à toute une frange du patronat pour réprimer les syndicats combatifs en passant outre l’administration et la justice. Dans le contexte actuel de montée du climat réactionnaire dont la pointe avancée est le résultat historique du RN aux élections européennes et la possibilité pour ce parti de se renforcer à l’Assemblée nationale, la solidarité entre travailleurs doit s’imposer comme une alternative concrète pour combattre les idées réactionnaires et l’extrême-droite.
Lien vers la caisse de grève :