Non au licenciement de notre collègue ! Rendez-vous en assemblée générale ce jeudi 24 avril à 12h30

Après Achraf, une nouvelle collègue, ancienne membre de l’équipe SIG Toulouse, est visée par la direction qui l’a convoquée à un entretien préalable au licenciement pour un motif inconnu. Cette convocation, faite sans aucun signe ni avertissement préalable, intervient à peine quelques mois après la menace de sanction contre notre collègue Achraf – que nous avions fait reculer – et confirme la cabale répressive menée contre ceux qui ont osé dénoncer leurs conditions de travail et le management abusif qu’ils subissaient. 

Pour rappel, en février 2024, 16 salariés membres de SIG Toulouse levaient l’alerte sur les méthodes de management abusif au sein de leur unité et les risques psycho-sociaux (RPS) engendrés. L’enquête de la direction avait été largement jugée insatisfaisante – balayant de nombreuses situations graves et renversant la responsabilité sur les salarié·es eux-mêmes – par une cinquantaine de salariés réunis en assemblée générale qui avaient voté une motion de soutien à leurs collègues. 

Cette attaque est également à mettre en regard de l’appartenance syndicale CGT assumée de notre collègue. Un mois après un débrayage historique chez Magellium-Artal et à 6 mois des prochaines élections professionnelles, il est difficile de ne pas y voir une forme de répression syndicale à peine voilée. 

Aujourd’hui, avec la menace de licenciement qui pèse sur notre collègue, le message envoyé est clair : ceux qui oseront défendre leurs conditions de travail seront réprimés. 

Alors que nous étions une quarantaine à débrayer le 17 mars pour contester l’insuffisance de l’accord de NAO et le recul injustifié de la direction sur le congé menstruel, que l’impact sur nos conditions de travail du récent rachat par un fonds d’investissement orienté défense inquiète bon nombre d’entre nous, nous devons dénoncer fermement cette tentative d’intimidation et de mise au pas de ceux qui ont osé relever la tête pour réclamer des conditions de travail plus dignes. Il en va de la dignité de toutes et tous de défendre le droit de pouvoir s’organiser, de pouvoir réclamer des conditions de travail décentes, sans avoir à craindre des représailles.

📢 Nous vous donnons rendez-vous en assemblée générale pour discuter et décider ensemble des actions à mener pour défendre notre collègue et nos conditions de travail.
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